DOSSIER D’INFORMATION:
LA PLAGE DE SANGATTE-BLERIOT-PLAGE
NE
SERA PAS SACCAGEE ET REQUISITIONNEE
POUR
LA MYTILICULTURE : LE 14 JUIN 2007 LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF A JUGE
ILLEGAUX LES ARRETES D’IMPLANTATION DE MOULIERES SUR UN ESPACE DE LIBERTE POUR 120000
HABITANTS DE LA CAC (COMMUNAUTE D’AGGLOMERATIONS DU CALAISIS) ALLANT A
L’ENCONTRE DES PROJETS DE DEVELOPPEMENT TOURISTIQUES, DE LA REALITE ET DES
CONTRAINTES DU TERRAIN.
Les mytiliculteurs ont fait
appel de cette décision du Tribunal, la cour d’appel
leur a donné raison, les communes de Sangatte et Calais ont décidé de porter
l’affaire devant le Conseil d’Etat, le Comité AlaplageSangatte
reste mobilisé.
(Page
mise à jour le 05 octobre 2008)
Carte
cadastrale de l’enquête publique et point d’implantation réel constaté le 11
septembre 2006 : (Point rouge en haut à droite), dès le départ la preuve
est faite que
les mytiliculteurs
sont incapables d’exploiter selon le schéma prévu, ils plantent leurs premiers
pieux une centaine de mètre trop près de la digue, à Tardinghen
le maire nous a signalé un débordement d’environ mille mètres. Entre ce
« débordement », les brise-lames existants et les chantiers à
naissains qui n’apparaissent pas sur ce document (Oubli de
l’administration ?): il ne restera rien de la plage.
Un
plaisancier photographié à proximité de la position 50°57,40 N 001°46,53 E à l’endroit même
ou deux jours plus tôt les mytiliculteurs tentaient d’implanter
des pieux en dehors
de la zone prévue précisément sur le plan de l’enquête publique sans qu’un avis
aux navigateurs ne soit publié ! (Photo prise à Sangatte le 13 Septembre
2006)
Sangatte,
le 11 Septembre 2006 : le balisage selon Maxime Monbrun : un bidon
jaune de récupération à la place des bouées règlementaires !!! Aucun AVURNAV
n’avait été émis ce jour là: Dès l’après midi des plaisanciers partis le matin
avec le jusant et rentrant avec le flot auraient pu faire naufrage sur ces
pieux. (Photos prises à Sangatte le 11 Septembre 2006)
« Cueillette »
industrielle à Tardinghen en Août 2006 :
Sangatte le 11 Septembre 2006
Nous sommes bien loin du travail
des pêcheurs à pied professionnels qui travaillent
encore
sur les gisements naturels de la côte d’opale, ils n’auront bientôt plus
leur
place
face aux méthodes, aux volumes et aux prix voulus par la grande
distribution
Sangatte, le 11 Septembre
2006 : un carnage révoltant commence…
Le projet de moulière à Sangatte
inquiète et mobilise de nombreux habitants du Calaisis
usagers de la plage, plaisanciers, pêcheurs, véliplanchistes, propriétaires de
chars à voile, de speed-sail, kite surfers… Nous avons étudié l'ensemble des problèmes liés à
l'implantation de 22500 pieux sur le site de Sangatte et nous tenons ce dossier
à disposition de toute personne voulant s’informer sur ce qui menace l’une des
plus belles plages de la Côte d’Opale.
Notre analyse s’appuie sur les
observations faites sur le site de la moulière de Tardinghen
à proximité Ouest de Wissant, sur la plage de Sangatte, Oye-Plage
à l’Est de Calais, sur les moulières du
département de la Manche où nous nous sommes déplacés, sur les auditions
d’habitants de Tardinghen, de Sangatte, de
Plaisanciers, de Marins Professionnels de tous horizons, sur des contacts
d’observateurs indépendants dans le précité département de la Manche, sur un
travail de cartographie (IGN et SHOM), sur des relevés GPS et topographiques
effectués sur sites,en Août dernier.
BALISAGE
INEXISTANT ET MISE EN DANGER DE LA VIE D’AUTRUI
Risque
majeur lié au balisage défectueux (Bidons de récupération pouvant être
confondus avec des déchets flottants) et souvent inexistant constaté sur des
moulières (Tardinghen en Août 2006 et Sangatte, le 11
Septembre 2006).
Les
plaisanciers en transit longent généralement notre belle côte en évitant
l’épave du Costas Michalos
signalée sur les cartes seul obstacle entre Calais et le Cap Blanc Nez
(Majoritairement Britanniques, Allemands, Belges, Hollandais), ils sont
souvent en possession de cartes datant de 1 à 3 ans et sans mise à jour
détaillée et de toute façon impossible sans avis aux navigateurs !
Le
11 Septembre 2006, Maxime Monbrun installe ses pieux sur l’estran à l’écart de
la zone prévue précisément sur l’enquête publique en position 50°57,40 Nord
001° 46,53 Est (Constaté par huissier de justice) sans qu’aucun AVURNAV (Avis
urgent aux navigateurs) n’ait été émis, ceci au mépris des règles les plus
élémentaires de la sécurité maritime. Ceci a été confirmé par Monsieur
Jean-Philippe Quitot, administrateur des affaires
maritimes lors d’une réunion en sous préfecture dans les jours qui ont suivi:
« Maxime Monbrun ne devait pas s’installer ce jour là, nous n’étions pas
au courant !».
Le
chenal devant Sangatte est, rappelons-le, une zone de trafic intense et les
plaisanciers n’ont souvent pas d’autre choix que la navigation côtière en pour
éviter le ballet incessant des transbordeurs, et les courants parfois violents.
RISQUE DE
DOMMAGES GRAVES
Risque très important de
dommages sur les coques de bateaux échoués à la suite de pannes de moteur (cas
fréquents) ou même en navigation côtière, et difficulté ou impossibilité de
remorquer ceux-ci.
En
effet, sur Tardinghen, la SNSM a dû faire couper des
pieux pour dégager une bouée de balisage du détroit échouée après rupture de sa
chaîne.
La marina du Port de Calais enregistre 4000 à
6000 nuitées de plaisanciers « visiteurs » par an, plaisanciers qui
empruntent ce chenal en transitant par Calais.
La
marina de Calais se compose :
-
en permanence de 270 bateaux, représentés par 2 associations regroupant 250
membres. Ces deux associations sont opposées à la création de moulières entre
Calais, le Cap Blanc-Nez et Wissant
-
de 2 écoles de voile qui ont une flotte de 200 bateaux (Source FFV) et autant
de licenciés
-
d’un Club de plongée
- d’un Club de Kite-Surf avec un des meilleurs spots de windsurf de la
Côte d’Opale, fréquenté depuis les
années 80 par des centaines de pratiquants.
RISQUES DE
BLESSURES GRAVES
Risque
majeur de blessures graves ou mortelles pour les pratiquants de sports
nautiques pouvant être drossés sur les pieux ou morceaux de pieux acérés (Cas
constatés à Tardinghen en Août 2006), par les vagues
et les courants qui peuvent atteindre 3 à 4 noeuds sur cette zone.
DERIVEUR, WINDSURF, KITE-SURF, CHAR A
VOILE ET SPEED SAIL, PLAISANCE LEGERE
Impossibilité
de pratiquer ces activités si une moulière est implantée !
Impact
sur l’économie locale : un shipchandler vient de s’installer à Calais en
2005 et tente de se développer, un magasins de sports DECATHLON va probablement
ouvrir ses portes en 2009-2010.
RETRECISSEMENT DU CHENAL
La
présence de moulières obligera les plaisanciers à respecter une distance de
sécurité qui les obligera à se rapprocher du chenal des ferries et donc à gêner
ces navires handicapés à cet endroit par leur tirant d’eau (Un échouage, celui
du ferry « Stena Challenger » a eu lieu en
1995). La distance de sécurité avec un ferry est d’environ 300m.
Les
engins d’exploitation de la moulière et leurs opérateurs seront menacés par les
vagues générées par les transbordeurs dont la vitesse à l’approche de Sangatte
est de 21 à 25 nœuds (à raison de 100 à 140 mouvements de ferries par 24 heures
sur cette zone sans compter les mouvements du Port de Commerce). Les plus gros
ferries actuels (Seafrance Berlioz et Seafrance Rodin) font 32000T la nouvelle génération de
ferries P&O prévue en 2010-2011 déplacera 49000T on imagine les vagues et
les conséquences sur les moissonneuses et barges employées par les
mytiliculteurs implantés à moins d’un demi mille du chenal (1 km).
MENACE SUR
LE FONCTIONNEMENT DE L’ECOLE DE VOILE
La zone concernée par la moulière sera
impraticable, même à marée haute, pour les écoles de voile qui en dehors
du plan d’eau seront obligatoirement amenées à entraîner les stagiaires en mer
sur une zone s’étendant de Calais au Cap Blanc-Nez.
Imaginez
une école de ski sans domaine skiable ! C’est la meilleure comparaison
possible !
Rappelons
que ces deux clubs de voile légères de calais représentent une flotte de 200
bateaux.
Un
balisage devra être mis en place comme à Berck (Bouées de marque spéciale
« Berck bouchots ») et délimitera une zone d’exclusion à la
navigation.
SPORTS
NAUTIQUES
Impossibilité
de développer les sports nautiques porteurs d’emplois dans cette zone car le
marnage n’est pas suffisant, contrairement au département de la Manche où il
est 2 fois plus important !
Nous
nous sommes rendu près de Granville et St Malo et
avons constaté que les estrans accueillant la mytiliculture sont :
-
extrêmement larges, plusieurs kilomètres ! 2,5km à Oye-Plage non loin de chez nous où la moulière de 12000
pieux ne gêne personne.
-
que les moulières sont très loin des habitations et activités.
-
que certaines zones sont exclusivement réservées à la mytiliculture.
Ces
zones sont semi marécageuses et aucune activité nautique ou de plage n’y est
possible.
D’autres
sont plus fréquentées, mais avec des estrans si grands (1 à 6 Kms pour
seulement 200 à 300m chez nous !) et en raison d’un
marnage de grande amplitude (entre 4 et
13m, contre 3 à 6m chez nous !),
que les activités y sont possibles au-dessus des moulières pendant de longues
heures, même pour des bateaux à fort tirant d’eau.
Aucune
activité nautique n’est plus possible à Tardinghen
dont l’estran est de seulement 500m.
Cela
sera impossible chez nous puisque aucun bateau ne pourra passer au-dessus des
parcs, parcs qui seront découverts ou à fleur d’eau, la plupart du temps,
contrairement aux moulières de la Manche qui ne sont visibles qu’au moment de la
basse mer et pour une période courte.
Des plages vouées à la baignade ou situées
dans des sites peu peuplés et préservés sont exemptes de cultures marines (Anse
du Verger près de St Malo, et bien d’autres). Aucun mytiliculteur de se
risquerait là-bas, à défigurer ces sites !
Alors
pourquoi se le permettre chez nous ?
CF. Article 4, relatif aux
autorisations d’exploitation de cultures marines :
« L’assentiment du Préfet Maritime n’est
pas donné lorsque les demandes portent : sur les chenaux ou sur des zones
réservées à la navigation ou au mouillage des navires et engins
nautiques ».
Cette
décision d’implantation de moulière est une négation totale de l’existence du
tourisme et de la plaisance dans notre région.
BAIGNADE ET
PLAGE
Dangers
liés à la présence des pieux et des engins d’exploitation sur le sable, ces
engins travaillant toute l’année à l’entretien de l’exploitation.
La
zone choisie pour l’implantation est une des plus fréquentée avec Calais et Blériot-Plage, car de nombreux accès à la mer permettent
aux piétons de s’y rendre, la digue et les espaces libres pour le stationnement
facilitent cet accès. La plage de Sangatte est donc utilisée sur toute sa
longueur de la ‘’Descenderie’’, côté Ouest, au bout de la digue près du radar,
appelé le ‘’Dos d’Ane’’, côté Est.
Qui
et de quel droit peut se permettre ou oser demander à des milliers d’habitués
de l’une des plus belle plage de la Côte d’Opale d’aller ailleurs ?
IMPACT SUR
L’ESTRAN & BATHYMETRIE DU PORT DE CALAIS
Impossible à déterminer, sur cette zone fragile,
« Imprévisible » selon IFREMER " !
A ce jour, les mouvements de sable sont importants sur la plage dans le
secteur d'implantation et il est difficile de prévoir les évolutions de
l'estran consécutives à l'implantation des pieux. Le SMBC verra peut-être, à
court terme, sa digue partir en morceaux et qui paiera ?
Coût estimé: environ 2000€ le mètre linéaire de digue, sans compter
les habitations près de la ‘’Descenderie’’ et personne ne sait dire ce que les
courants détournés pourront provoquer, comme modification de la plage.
Plus grave est l’impact pouvant résulter du détournement du courant par
une ou des moulières à cet endroit précis. Nous sommes en présence de fonds
sableux et mouvants et, depuis la création de la nouvelle Jetée Est du Port de
Calais à 3 milles de là, vers l’Est, les fonds ont bougé de façon parfois
incompréhensible, selon le Commandant du Port de Calais. A certains endroits,
la plage s’est creusée, à d’autres, elle s’est engraissée. Dans la zone, en
face de l’ancien Hoverport, à l’Est de Calais certains fonds sont passés de 6 à
7m de profondeur à 0m à basse mer de vives eaux !
Sur la zone d’implantation projetée, nous avons noté un engraissement de
la plage depuis 1962 à la suite de l’échouage d’un cargo, en partie détruit par
les ferrailleurs mais dont les parties immergées sont toujours présentes.
Cette comparaison a été faite grâce à une carte de 1940. Ceci démontre
qu’en présence de fonds instables, de courants violents, les conséquences sur
l’estran peuvent être incalculables et irréversibles !
En 1995, en attendant son autorisation d’entrée pour accostage au port de
Calais, le ferry « Stena Challenger » s’est
échoué en dérivant de seulement quelques centaines de
mètres ! Que
se passera t-il si le chenal rétrécit encore ?
En face de la moulière projetée, se trouve le chenal d’entrée du premier port
de voyageurs en France et de l’un des premiers ports de commerce dont le
développement est prévu à l’horizon 2015. Des études visant à son élaboration
sont en cours. A-t-on tenu compte des conséquences de la modification des
courants engendrée par cette moulière dont, personne à l’heure actuelle,
pas même les mytiliculteurs, à qui nous avons posé la question ne connaît la
configuration exacte et définitive.
Nous sommes persuadés, en fonction de nos observations faites sur
plusieurs décennies, sur le terrain et sur des cartes SHOM, que la plage
s’engraissera à l’Est et au Nord-Est de la moulière. Ces modifications des
fonds pourront aller jusqu’aux abords des jetées. Les millions de mètres cubes
d’eau et de sable charriés par les courants, variant de 2 à 4 nœuds et,
détournés par ce nouvel obstacle, se devront de trouver un nouveau passage,
avec des conséquences imprévisibles sur 10 ou 20 ans !
Comment peut on laisser un si petit nombre de personne décider de
l’avenir d’un si grand nombre ?
Churchill a dit à
propos de ses aviateurs : «Jamais un si grand nombre de personnes n’a eu
une aussi grande dette envers un aussi petit nombre».
Ici, ce sera l’inverse et la facture sera lourde !!!
Comment des professionnels de la mer peuvent-ils ignorer de tels enjeux et
contraintes opérationnelles de l’un des plus grands ports Français ?
Quelles sont leurs motivations ?
IFA 2000
(INTERCONNECTION
FRANCE-ANGLETERRE 2000 MEGAWATTS)
Le
projet de moulière se situe exactement dans la zone réglementée et, les
mytiliculteurs sont susceptibles de planter leurs pieux au-dessus d’une zone
interdite au mouillage, pour ne pas endommager ces câbles électriques haute
tension enfouis à seulement quelques mètres sous le sable (4 paires de cables répartis ainsi : 2 paires à l’accès mer
« descenderie » et 2 paires à l’accès mer « mairie de
Sangatte », reliant la centrale nucléaire de Gravelines à
l’Angleterre. Il
est également notable que la zone sous-marine concernée par l’implantation, est
encore occupée par quelques obus plus ou moins inoffensifs tant qu’on ne vient
pas les malmener avec des pieux.
CF. Article 4, relatif aux
autorisations d’exploitations de cultures marines :
« L’assentiment
du Préfet Maritime n’est pas donné lorsque les demandes portent : sur des
zones de câbles électriques et téléphoniques sous-marins ou de
canalisations ».
Sur
les cartes SHOM, une zone réglementée se trouve sur toute la zone concernée par
l’implantation de la moulière.
Arrêté 38/86 du
22.12.1986 PREMAR MANCHE : Zone d’interdiction de mouillage, de dragage et de
chalutage et de cultures marines de part et d’autre du câble électrique
sous-marin établi entre la Haye du Puits et Jersey.
Arrêté 02/87 du
13.02.1987 PREMAR MANCHE : Zone de mouillage réglementée devant Sangatte en vue de la protection des câbles
IFA2000.
Note : Et les cultures
marines ?
Nos
8 câbles sont autrement plus stratégiques et plus important en puissance !
OBSERVATIONS BASEES
SUR LA MOULIERE DE TARDINGHEN
SCHEMA
D’IMPLANTATION D'UNE MOULIERE:
Espace
entre 2 pieux = 70cm
1 Bloc de 1000 pieux 112,5m sur 80m
12,50m entre chaque rangée de 100 pieux
1 Espace entre 2 blocs = 50m
1 Rangée de Pieux = 100 Pieux
1 Bloc = 10 Rangées de 100 Pieux
Cette disposition en linéaire, donne 3600m pour 22500 pieux. Le schéma proposé
étant sur 2 lignes, on a donc = 1800m de façade pour Sangatte.
CONDITIONS
D’EXPLOITATION CONSTATEES
L'implantation
des pieux se fait en fonction des contraintes opérationnelles des engins
d'entretien et de collecte, c'est-à-dire, entre la laisse de basse mer de
mortes eaux et la laisse de basse mer de vives eaux. En clair, ceci obligera
une implantation à une centaine de mètres des brise-lames de Sangatte (notre
estran est étroit) et la partie laissée libre, servira de passage aux engins et
sera occupée par les ‘’bancs’’ ou ‘’chantiers’’ supportant les naissains. C’est
donc une annexion totale de la plage qui est programmée, sans aucune
concertation !
QUESTION :
Pourquoi
et comment avoir choisi Sangatte ?
Avec toutes les conséquences prévisibles en matière de sécurité que cela
impliquait, y compris un rejet massif du projet par les très nombreux usagers
et habitants du site.
Constat de la visite du site de Tardinghen : vendredi 10 Août 2006 à 09H30, Basse Mer de
coefficient 106.
L'exploitation
tourne à plein de Juin à Septembre. 10 Rangées de 70 pieux, espacées de 12,50m
soit 700 pieux sur 125m x 10 = 1250m = 7000 pieux 50m entre les groupes de 10
rangées.
Cette disposition est idéale car les moules doivent être au maximum dans l'eau.
En conséquence, pour 22500 pieux il
faudra donc à Sangatte environ 3600m linéaires si les exploitants suivent cette
disposition.
La
croissance des moules est de 9 mois dans notre région au lieu de 18 en Manche.
Les moulières sont en activité toute l’année, la mise en place, l’entretien et
la cueillette (mécanisée) se font au rythme des marées.
La concession
de Tardinghen est de "seulement" 12000 pieux
sur 2700m, le plan initial annonçait une longueur de 1800m. Imaginons avec
22500 pieux la marge d’erreur.
Nous
avons une copie de l'arrêté de la Préfecture du
Pas de Calais n°047-D-2002 du 04 Avril 2002 portant sur l'autorisation
d'exploitation de cultures marines à Audinghen-Tardinghen.
Entre l'arrêté et le plan joint la longueur sur la plage a été doublée la
mairie de Tardinghen essaye en vain de négocier avec
les mytiliculteurs et les Affaires Maritimes une nouvelles enquête publique
aura lieu du 15 au 30 septembre 2008 pour le renouvellement de la concession de
Tardinghen, ces conflits qui auraient pu être évités
font du tort au reste de la profession qui aura désormais du mal à trouver des
zones d’implantations.
Au travail ce
matin: 2 engins et 2 tracteurs, les engins font le même bruit d'un poids lourd
équipé d'un moteur frigorifique.
Une bande de
pieux a été retirée à la demande de la Mairie de Tardinghen,
les morceaux de pieux à moitié immergés sont encore plus dangereux que les
pieux eux-mêmes, de nombreuses pièces de plastique et de filets sont éparpillés sur la laisse de haute mer. Ils proviennent de la
moulière.
Descriptif des
pieux: section de 10cm x 10cm 2 mètres sous le sable et 2 mètres hors sol.
400
pieux ont déjà été perdus en une nuit de tempête avec une variation de 1,50m du
niveau du sable. Un pieu a été retrouvé, le 13 Août 2006 sur le sable devant le
Cap Blanc-Nez, à plus de 5km du site.
Tardinghen : une toute petite
partie des 12000 pieux (Le double est prévu à Sangatte !!!) AUCUNE ACTIVITE
POSSIBLE SUR PLUSIEURS KILOMETRES…
PROBLEMES LIES A L’EXPLOITATION DES MOULIERES
REPERTORIES DANS LA REVUE MYTILICOLE « PLEINE MER ».
CETTE REVUE EST
L’ORGANE DE COMMUNICATION DE LA SRC
(Section Régionale de Conchyliculture), DONT MR HENRI MONBRUN EST MEMBRE
TITULAIRE DU BUREAU.
·
« La SRC souhaiterait connaître
l’impact du dragage du port du Tréport sur l’envasement des bouchots. Ces
opérations semblent avoir été réalisées sans les autorisations nécessaires. Le
taux de mortalités mytilicoles est compris entre 40 et 60% ».
·
« L’image des professionnels auprès
des touristes est ternie notamment par la présence de tables ne servant pas et
en mauvais état ».
·
« La Mairie de Ste Marie du Mont a
envoyé un courrier aux professionnels pour qu’ils balisent leurs concessions,
c'est-à-dire que des perches ployantes soient disposées autour des parcs en
respect de la réglementation. A l’approche du 60° anniversaire du Débarquement,
il est important que les concessions soient balisées». Sans commentaire !!!
·
« Nécessité d’enlever les vieilles
tables présentes sur les parcs ».
·
« Il est très important que les
mytiliculteurs respectent le cahier des charges des zones de dépôt, car si au
bout des 2 ans, une image négative ressort de ces zones, les professionnels
devront payer une collecte et un traitement à terre. Des pieux (désensablés et
très anciens), dont les propriétaires n’ont pu être retrouvés, présentaient un
risque pour les autres usagers ».
·
« Il faut modifier les plaques numérologiques
des tracteurs et des remorques, afin de pouvoir notamment bénéficier de la
taxation du fioul rouge ».
·
« Plusieurs mytiliculteurs font
part de leurs inquiétudes sur certains élevages agricoles de leur
commune ».
·
Zones de dépôt : « Les
petites moules doivent être étalées de manière à obtenir une monocouche de 10cm
maximum (pas de tas, pas de plastiques, filets, gants…).La Mairie de Lingreville a signalé dans la presse, des rejets de
coquillages sur l’estran de la commune ne respectant pas l’arrêté. Dans ce cas,
c’est vers des centres d’enfouissement technique que devront aller les petites
moules, donc un surcoût très important ».
Il est évident que chez nous, ces dépôts
seront bloqués par la jetée Ouest de calais et s’accumuleront sur l’estran entre
Sangatte et Calais en dénaturant la plage.
·
« Une demande a été faite le 05
Avril 2004 à la DDAF pour : le tir des goélands argentés sur Chausey et
l’effarouchement des oiseaux prédateurs sur Chausey et le côte Ouest du
Cotentin ».
Note : Au Vivier sur Mer en
2006 (Journal Le Marin) les professionnels décident d’utiliser un canon soumis
à aucune réglementation, provoquant des détonations et fonctionnant à partir
d’une bouteille de gaz. Des plaintes de riverains ont été déposées aux AFFMAR
de St Malo. Les
mytiliculteurs s’étonnent de ces réactions !
·
« L’afflux touristique et notamment
les toilettes de plage vont constituer un risque potentiel de contamination
(pour les moules) lors du 60° anniversaire du Débarquement ».
·
Sécurisation des parcs demandée à la
suite de la recrudescence de vols !!!
·
« Suite à des triplements des lignes de
concessions mytilicoles (375 pieux au lieu de 250 par ligne), il serait
dangereux de mettre en place un système qui ne serait qu’un détournement de la
réglementation ». les contrevenants doivent enlever leurs pieux.
·
« Plusieurs mytiliculteurs font
part de leurs inquiétudes sur le fonctionnement des stations
d’épuration ». (Hauteville, Bricqueville).
·
Dannes : « Le service maritime de Boulogne sur mer et de Calais
(SMBC) a fait remarquer que la zone concernée, présentait des risques
importants du fait de l’existence de vestiges de guerre, tels que des pieux
Rommel (souvent minés à leur base, plus ou moins découverts selon la marée et
le niveau d’ensablement).Par conséquent, a demande de création a été ajournée
tant que l’on ne connaît pas le danger réel ». La SRC a souhaité que les possibilités
de déminage soient étudiées.
·
« Plusieurs mises en demeure ont été
adressées aux mytiliculteurs de la Somme. Ces derniers doivent mettre en
conformité leurs concessions avec le schéma des structures».
·
« Envasement des bouchots :
Les professionnels picards et Berckois déplorent
l’absence d’indemnisation au titre de l’envasement exceptionnel de 2003. Ils
s’interrogent sur ce phénomène récurrent qui leur demande beaucoup de temps et
de moyens en personnel. Ils mettent en cause les dragages des ports du
Tréport et de Calais qui remettraient en suspension des sédiments qui se
déposeraient sur les bouchots de Marck et Oye-Plage ».
Note : une étude récente a
établie que l’envasement du Mont St Michel est dû, pour une grande partie, aux
activités conchylicoles du golfe. Peu ou pas de rejets de dragage de ports ne
sont pourtant, effectués dans cette zone !
·
« Il a été demandé aux
professionnels de la Somme de respecter les obligations de balisage individuel,
au moins pendant la saisons estivale. En ce qui concerne les macros-déchets, il a été rappelé que les négligences de
certains mytiliculteurs nuisent à l’image de la profession ».
·
Baie de Somme : « Il ressort
que la mytiliculture a un impact sur l’hydrodynamisme
local mais ne représente pas le facteur dominant de l’évolution de la
sédimentation sur le secteur, avec notamment l’implication potentielle des boues
de dragages du port du Tréport ».
·
Envasement des zones de Grandcamp-Maisy et Gefosse-Fontenay :
état des lieux. « Ramassage des déchets à la demande de la Fédération des
chasseurs de la Manche : nous regrettons qu’aucun professionnel ne se soit
déplacé, donnant ainsi une mauvaise image, relayée par la presse, de la
profession ».
·
Conservatoire du Littoral :
« Une loi de 2002 offre la possibilité au Conservatoire du Littoral et des
Rivages Lacustres de devenir gestionnaire du Domaine Public Maritime, en
continu de terrains qu’il possède à terre. La SRC souhaite que l’Etat conserve
des prérogatives sur le Domaine Public Maritime ».
Une fois de plus : sans commentaire !!!
·
Natura 2000 : « A terme, plus de 75% des concessions mytilicoles vont
se trouver à proximité ou dans une zone de Natura
2000. Des garanties doivent être apportées sur le maintien et le développement
de la conchyliculture dans ces territoires ». Sans commentaire !!!
Il ressort des ces observation
relevées sur seulement 5 numéros de la revue « Pleine Mer »
que tous les problèmes soulevés par les opposants à la moulière de Sangatte ne
sont pas le fruit de leur imagination, mais seront le quotidien des
gestionnaires et usagers de notre littoral si ce projet devait aboutir. Le Port
de Calais, comme celui du Tréport deviendra la bête noire des mytiliculteurs et
toute activité autre que la mytiliculture sera « non grata ».
NOTION DE MARNAGE
Nous avons étudié
avec attention la carte SHOM de la Baie du Mont St Michel.
Observations: Marnage double du notre (Marnage = différence de niveau
d'eau entre PM et BM)
Exemple de ce jour: 4,15m de marnage à Granville contre 3,05m à Sangatte
(Petite marée).
Exemple du 05/11 : 12,30m de marnage à Granville contre 6,70m à
Sangatte (Grande marée).
Soit le DOUBLE de hauteur d'eau !!! Quand on a seulement 1m d'eau sur une
moulière chez nous, on a 2m à Granville, 2m chez nous, on a 4m à Granville, et
ainsi de suite...
La mer découvre et recouvre selon la règle des douzièmes. Exemple pour
12m, grande marée à Granville, la moulière est déjà couverte dès la 2° heure
après BM, par au mois 1m d'eau au-dessus des pieux, la 3° heure par 4m au-
dessus des pieux !!!
Aucun problème pour naviguer
au-dessus, si le coeur vous en dit. Mais encore une fois ces ‘’Messieurs’’
profitent de l'ignorance en expliquant qu'il y a une base de voile chez eux,
devant la moulière, moulière qui se trouve sur un estran qui varie de
2700 à 5500m !!! (Distance mesurée sur carte SHOM).
Marées disponibles sur http://www.shom.fr
1° heure 1/12 du
marnage soit +1m
2° heure 2/12 du marnage soit +2m = 3m
3° heure 3/12 du marnage soit +3m = 6m
4° heure 3/12 du marnage soit +3m = 9m
5° Heure 2/12 du marnage soit +2m =11m
6° Heure 1/12 du marnage soit +1m= 12m
OBSERVATIONS FAITES À
GRANVILLE
Nous nous sommes rendu, en 2006 près de Granville, puis dans la Baie du Mt St Michel et avons constaté sur le terrain, les conditions particulières d'exploitation de cette région. Comme nous l'avions imaginé, elles n'ont rien à voir avec ce qui se pratiquerait sur Sangatte. Là bas, les moulières sont installées sur des plages de type "WALDAM" avec des estrans de plusieurs kilomètres et un marnage très important qui permet des activités au-dessus de la moulière pendant plusieurs heures, ce qui ne sera JAMAIS le cas ici.
Les plages
proches des agglomérations n'ont pas de moulières, les plages touristiques non
plus, la mytiliculture est très présente sur des zones désertes mais il est
hors de question qu'elle défigure certaines zones (Anse du Verger, etc...). Il existe dans cette région une volonté évidente
de ne pas faire n'importe quoi n'importe où, en accord avec tous les
intervenants, ce que les ‘’mêmes’’ décideurs ont IGNORE chez nous, méprisant la
population et déclenchant une colère bien compréhensible. La question qui se
pose maintenant est la suivante: Pourquoi
s'acharner sur Sangatte ?
Une autre
remarque: les courants côtiers de Sangatte (Moins de 1 mille de la côte)
semblent (et sont) bien plus puissants que ceux observés sur les parcs proches
de Granville. Là bas, le courant est violent au large (parmi les plus forts
d’Europe) mais la côte semble épargnée par le courant traversier en raison de
sa configuration. Des embarcations présentes au-dessus des parcs dérivaient
très peu !
Cette
particularité pourrait expliquer que les AFFMAR ignorent les effets catastrophiques
que pourrait avoir l'implantation des pieux devant Sangatte où le courant
traversier est de 2 à 3 noeuds à la côte et plus encore en surface (3,5 nœuds),
en fonction de la force et de l’orientation des vents.
Ces
observations ont été confirmées par un Pilote du port de Calais et constatées
lors d’un convoyage de bateau entre Cherbourg et St Malo.
SNSM
AVIS DU PRESIDENT DE LA STATION DE SAUVETAGE EN
MER DE CALAIS
Sauvetage par la SNSM de Calais du voilier
Allemand « Drifter » à Sangatte en 2006, avec l’implantation d’une
moulière à proximité du chenal on peut imaginer le pire…
Je
tiens à confirmer que la Station de Sauvetage de Calais est intervenue à de
nombreuses reprises dans ce secteur, des bateaux ayant heurté l'une des deux
épaves sur la plage, épaves recouvertes à marée haute, et qui se trouvent dans
le secteur des moulières "potentielles".
Qu'en
sera-t-il alors lorsque 22.500 pieux auront été plantés et seront recouverts
par la marée?
N'oublions
pas que ces pieux doivent être plantés dans le sud d'un chenal, l’un des 5 plus
fréquentés au monde, et qu'il est fréquent de devoir s'en écarter pour laisser
passer ferries et cargos.
D'autre
part, quels sont les avis de l'Ifremer sur cette implantation ?
Dans
le mauvais temps, le niveau du sable de la plage ne varie-t-il pas ? Voir ce
qui s'est passé lors de la pose du câble IFA 2000 !
Quelle
est la qualité des eaux pour l'élevage des moules à cet endroit ?
N'oublions pas Tioxide qui rejette toujours ses
effluents !
Pourquoi
dépenser tant d'argent pour un site national au Blanc Nez (projet Grand Site),
et dénaturer la plage se trouvant au pied de cette falaise ?
Si
je regarde les plans, il semble que la ‘’Descenderie’’ ne sera plus utilisable,
alors que c'est une rampe servant aux secours (planchistes, personnes bloquées
au Blanc Nez, sans parler des suicides !) et il n'existe pas d'autre accès
à la mer hormis la descente se trouvant le long de la jetée Ouest, à Calais.
Et
puis cette implantation va créer 2 emplois, pas même de la région, mais elle va
supprimer toute activité touristique sur Sangatte/Blériot, avec combien de
pertes d'emplois !!!
Et
je pourrais vous donner des arguments contre cette moulière pendant des pages
et des pages.
De
grâce, ne laissons pas faire cette connerie !
Serge Carlot, Président de la Station SNSM de
Calais
LE MONDE SELON CERTAINS MYTILICULTEURS !
Henri Monbrun, cité dans TELE STAR en septembre 2006 : « A
marée basse, devant et de chaque coté du parc, il restera 6km de plage. A marée
haute, on ne verra presque plus les pieux ».
Henri Monbrun cité dans le NORD LITTORAL en juillet 2008 :
« Les touristes ne font que passer dans le Nord pour se rendre sur les
plages du Sud ». les « Ch’tis »
apprécieront…
En clair : allez vous baigner ailleurs ! A Calais, Wissant, Wimereux, Le
Touquet car la plage située devant votre village sera à nous, que vous le
vouliez ou non, l’hiver vous devez travailler et ne pas penser à vos loisirs et
l’été allez dépenser votre argent dans le Sud : le monde est ainsi
fait !
MENACES POUR LA CÔTE
D’OPALE ?
La question se pose, car le Département de la Manche
qui accueille traditionnellement cette activité (avec des estrans de plusieurs
kilomètres) est actuellement saturé.
Doit-on sacrifier notre développement touristique
lié à l’attractivité de nos plages et espaces sauvages et non
construits (Ces mêmes services de l’état ne sont ils pas en train de faire
disparaître nos chalets de Sangatte, Blériot et Calais qui font partie
intégrante de notre mémoire collective et de notre patrimoine !) ? Ces
espaces, de plus en plus rares dans notre pays doivent-ils être réquisitionnés
au profit d’une seule activité qui a la particularité de s’accaparer des
hectares de plages en générant très peu d’emplois (2 emplois fixes en
provenance probable du département d’origine et quelques saisonniers) et dans
ce cas précis en rendant impossible tout développement lié à l’activité
touristique.
Nous demandons donc une étude d’impact sérieuse et
indépendante sur ce projet et nous nous tenons à votre disposition, pour
participer à une recherche d’implantation, sur une autre zone que celle de Sangatte-Blériot-Calais.
CALAIS PORT 2015, ERAS METAL, TIOXIDE, LES DEPOTS DE
DRAGUAGE DU PORT DE CALAIS, LA BAIE DE WISSANT…
Deux ans après
la mobilisation des habitants du Calaisis de nouveaux
éléments apparaissent dans ce dossier : Calais Port 2015, projet d’avenir
générateur de nombreux emplois vitaux au Port de Calais, a-t-il été pris en
compte par les décideurs de ce projet ? La zone de dépôts de draguages
(Contenant des métaux lourds ?) située à seulement 2 milles dans le
Nord-Est de Sangatte (Carte SHOM n°7258), les rejets en mer de l’usine TIOXIDE
à l’Est de Calais (Voir autorisation préfectorale et dossier le la DRIRE), les
rejets prévus en 2010 d’Eras Metal
dans le Bassin Ravisse (Voir enquête publique de 2008). Les mouvements des
bancs de sable, l’évolution du chenal d’accès à Calais, faudra t-il draguer le
chenal d’accès au port ? Le trait de côte va-t-il évoluer à grande vitesse
comme à Wissant dont nous sommes persuadés que le désensablement local est dû à
la présence depuis peu de la moulière de Tardinghen, on
ne joue pas impunément avec les courants, là ils ensablent, ici ils creusent,
des études sont faisables, elles coûtent cher : mais les erreurs coûteront
encore plus cher aux héritiers des décideurs !
Sources : http://www.shom.fr
, http://www.premar-manche.gouv.fr , http://www.premar-atlantique.gouv.fr , http://www.ifremer.fr
, la revue « Pleine mer », etc…des
entretiens avec des professionnels du monde maritime, des déplacements sur
différents sites en France, les rédacteurs du dossier sont des navigateurs
confirmés.
Vous avez des
doutes sur nos affirmations ? Rendez vous à basse mer sur la plage de Tardinghen, observez, transposez ce que vous avez vu sur
l’estran de Sangatte qui est 200m plus étroit, c’est la première chose que nous
avons faite quand nous avons appris cette implantation un beau jour d’été 2006,
certains d’entre nous travaillent dans le monde maritime, ont de nombreuses
activités sur le port et la côte, rencontrons des élus, des responsables
associatifs et jamais rien n’a filtré sur un tel projet impensable et déjà
simplement refusé par d’autres équipes municipales dont l’avis avait suffit à
l’époque.
Le Collectif AlaplageSangatte.
Contact : asangatte@orange.fr
Blog : http://alaplagesangatte.skyrock.com
BLOG : http://alaplagesangatte.skyblog.com
PETITION : http://petitionsangatte.frenchspots.com
SITE AMI : http://enico.canalblog.com